Pondichery – Cote est – Etat du Tamil-Nadu – 80 km au sud de Madras.
Ancien comptoir français, dont le centre ville a miraculeusement été épargné par le tsunami, ce qui n’est pas le cas des alentours. Le gouvernement Indien a refusé l’aide internationale d’urgence après la catastrophe. Il pensait pouvoir gérer les conséquences de la catastrophe qui a sinistré 350 000 indiens et a fait 25 000 victimes. C’est vrai, dix huit mois après le ras de marée, nous avons constaté des choses positives : Construction du PIMS Hospital au nord de Pondichéry, réhabilitation des mosquées et des hôtels de classe internationale.
En réalité, les pêcheurs qui vivaient dans des cahutes vivent toujours dans des maisons en feuilles de palmes. Les associations locales qui sont intervenues après le sinistre pour reconstituer une flottille de pêche, n’ont pu que constater que dans ces zones de pauvreté, les enfants, lorsqu’ils ne font pas la manche pour aider leur famille, sont scolarisés dans des gouvernement school à ciel ouvert. Dans ces bidonvilles, il convient de renforcer l’accès à l’éducation et le parrainage en favorisant des projets d’école où l’instruction permettra une avancée sociale pour l’ensemble de la famille des enfants. Pour l’habitat, les réhabilitions sont en cours. L’Inde est souveraine sur son sol et gère le plan d’occupation de cette zone comme elle l’entend et avec un certain retard…
Dans la ville, les veuves, et les enfants orphelins ou abandonnés, demeurent particulièrement vulnérables au sein d’une société majoritairement hindouiste, où la notion d’appartenance à une caste est omniprésente, où les disparités sociales sont très importantes… A coté des mendiants,
il y a une classe aisée à Pondichery et aussi une petite communauté francophile et des métisses.
Le tourisme et la cité internationale d’Auroville drainent des français, des canadiens et des belges durablement installés. Le Lycée français lui, assure un enseignement trilingue (français, anglais, tamoul) jusqu’au Bac généralistes. L’école de l’Ashram de Sri Aurobindo est francophone. L’institut français de la ville offre des débouchés dans les sciences environnementales et sociales. Cet ensemble représente moins de 4000 francophiles.
La société tamoule ne réfute pas cette histoire mais l’absorbe. D’ailleurs, la ville vient de reprendre son nom original : Puduchery.
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