Il m'a fallut dire au revoir mais pas Adieu à Natalia avec laquelle j'ai partagé la fin de mon voyage....(Elle a décider de prolonger le sien), boucler les valises et grimper dans la caisse de Soni... Le Wallah qui m'a ramené a la gare d'Ajmer où je prennais le train de nuit pour Delhi. On a chanté des mantras et fumer une clope, moi vérifiant à chaque virage si mon sac a dos posé sur le toit, ne s'ejectait pas !
Nuit brève jusqu'à une jonction en banlieu de la Capitale...attendre dans une salle d'attente que le jour se lève, choper un taxi. Devoir rentrer. Comme un automatisme qui t'aimante et te fait faire le trajet retour sans penser a rien.
Arrivé a London. Temperature extérieure 5°. Je suis en nus pieds. Je dois aller du terminal 3 au N°5. Il y a des cameras de TV partout. C'est l'inauguration du site qui ressemble plus a un grand centre commercial de produits mondialisés sans intérêts qu'à un aéroport. L'avion qui va à Paris est en retard. Je m'étends au sol dans l'étole brodée que j'ai acheté avant de partir et qui me protège du froid. je m'endors un moment. Finalement, nous partons. je ne sais meme pas quelle heure il est. Arrivée a Paris. Roissy est éteind. Aucune vie. On tamponne quand même notre visa retour. On se dirige au hall des bagages. Et là : SURPRISE !
British airways a transporté depuis le matin, tous les passagers au départ du flamband terminal 5...sans transporter aucun bagages.
Autement, dit il est 2h30 du matin, je n'ai aucun vêtement chaud et pas de chausures qui ferment. Il 'y a plus de taxi. Je n'ai pas de portable qui marche parce que mon chargeur est dans mon sac a dos. Tout est dans mon sac à dos : mes photos, ma caméra, mon shopping, mes notes pour le projet de parrainage, mon manuel de yoga, mes factures, mes cristaux et les produits de soin que j'ai ramené pour travailler sur vos petits corps subtils.
Avec tout ca, British airways n'anonce pas l'heure locale a l'arrivée. Je ne réalise pas qu'on n'est pas encore a l'heure d'été en France. Je loupe ma correspondance le lendemain matin pour Bastia. Je dois racheter un billet plein tarif. Je depense en une nuit d'hotel et un retour, ce que je depensais en un mois en Inde...
Le yoga enseigne le non-attachement. Nous devons nous libérer des emprises matérielles. Posséder n'a aucun sens si l'on se projette dans le cycle de nos vies, nous ne possédons que notre causalité : notre essence, ce que nous sommes : SOHAM.
Je rentre humblement, telle la renoncante : pieds nus, sans vetement de rechange, sans aucun souvenirs matériels de ce voyage, aucune autre image que celles déposées sur ce blog qui sera peut-être le seul cadeau que j'aurai a vous proposer.
Je suis de retour parmi "les miens" mais je suis la petite soeur des autres : les sudras, les harijans, les mahars, les ksatryias, les brahmans. Combien m'ont reconnus comme étant des leurs?
Je reviens d'un monde qui fut certainement le mien auparavent et que je reconnais comme celui de mon origine et de ma destinée.
Welcome in Europa
Libellés : Inde 2008... periple en cours
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